Catégories : Hommes fessés
il y a 2 ans
Aussi étrange que cela puisse paraître, encore à 19 ans je recevais des corrections corporelles… comme on pouvait en recevoir dans sa jeunesse à cette époque. Une situation pas si extraordinaire que cela.
Un jour d’été de 1959, j’étais avec mes parents dans un grand magasin et, du haut de mes 19 ans, je me mis à « gueuler » très fort contre la hausse des prix et, bien entendu, contre l’ineptie du gouvernement en place qui laissait aller les choses à vau-l’eau.
Mon père m’ordonna d’une manière péremptoire de me taire, en ajoutant que je ne n’étais pas seul dans le magasin. Comme je continuais de plus belle à crier et même à tonitruer, mon père me saisit alors par le cou, et à la vitesse de l’éclair, me fit une vraie prise de bras pour m’immobiliser entre son épaule gauche et son avant-bras.
Puis, sans hésiter, devant les clients curieux et médusés, il retroussa les jambes de mon short le plus haut possible et se mit à marteler l’arrière de mes cuisses dénudées d’une bonne demi-douzaine de fortes claques sur le haut des cuisses, juste à la commissure des fesses.
Je fus tellement surpris sur le coup que je n’eus pas le temps de réagir ni même de me rendre compte de la situation dans laquelle j’étais impliqué. Les claques s’abattaient si dru et s’avéraient si cinglantes que je me tordais de douleur dans des gémissements mêlés de rage et de délire.
Je le suppliais à cor et à cris d’arrêter, que j’avais compris et que j’allais désormais me tenir bien tranquille. Peine perdue, rien n’y faisait.
La correction fut si sévère que mes cuisses en feu ont gardé les empreintes de la main de mon père deux ou trois jours après. En fait, je n’étais qu’un grand ado qui, selon les termes de mon père, venait d’être « maté ». On dirait mieux aujourd’hui remis à sa place ou « dressé ». Je venais de passer le bac et je me croyais devenu un adulte à part entière, d’autant que j’entrais à l’université en septembre. Je ressentais peu de honte, mais beaucoup d’amour-propre blessé. Beaucoup de déception, beaucoup de culpabilité, mais en même temps j’éprouvais comme un très grand soulagement. On pouvait effacer l’ardoise du passé récent et désormais recommencer à neuf.
Depuis quelque temps, j’avais pris l’habitude de répondre à mes parents, de ne pas hésiter à les contredire, à leur couper la parole, à les narguer, en un mot, à faire preuve d’insolence à leur égard. En fin de compte, j’étais puni publiquement par où j’avais péché. Ce n’était pas pourtant la première fois et ce ne sera pas non plus malheureusement la dernière pour moi. J’ai maintes fois repensé à cette punition publique et me suis demandé si le port de la culotte courte que j’affectionnais depuis l’e n f a n c e ne me prédisposait pas à ce genre de punition fort courante à cette époque dans le monde anglo-saxon.
Mes parents, en tout cas, semblaient y avoir pris goût et savaient comment appliquer ces grosses claques sur les mollets et sur l’arrière sensible des cuisses dans le but d’infliger le maximum de peine et de douleur.
C’était un châtiment pratique, rapide et expéditif qui, même grand ado, me faisait souvent pleurer à chaudes larmes. J’en ai reçu beaucoup jusqu’à la fin de mon secondaire et je puis dire avec assez de certitude que si j’étais resté plus longtemps à la maison, dans la vingtaine, j’en aurais encore reçu davantage.
Je n’avais d’autre choix que de subir ce genre de correction. Je n’étais pourtant pas un vilain garçon et, surtout, je n’avais pas honte d’être puni de cette façon. A cette époque, j’étais loin de juger que cette punition était inappropriée ou anormale pour un garçon de mon âge. Je ne trouvais pas ça « cool », bien sûr, mais je l’acceptais quand même. Je pensais peut-être qu’en bon élève des collèges catholiques de l’époque, je devais expier mes fautes. Je ne savais pas trop bien en fait.
Avec le recul du temps, je puis dire que j’ai été un a d o l e s c e n t assez bien doué intellectuellement, mais avec un manque flagrant de maturité du point de vue psycho-sexuel et social. A la fin du collège, j’ai abandonné avec regret les culottes courtes, mais j’enviais beaucoup les deux ou trois élèves de seconde et même de première qui d’aventure les portaient encore au lycée.
Comme les châtiments corporels constituaient une pratique courante à la maison et quelquefois au collège, j’avais tendance à penser qu’il en était ainsi dans les autres foyers et cela ne me préoccupait outre mesure et d’ailleurs, c’était loin d’être un sujet de conversation au collège et au lycée.
Je me disais pourvu que cela reste dans la famille. Tant mieux! Au fait, pour finir, quand je suis revenu à la maison après cet incident, je me suis encore pris toute une raclée au cuir à rasoir sur les fesses nues pour avoir été… le déshonneur de la famille.
Je suis curieux de savoir s’il y a beaucoup de garçons qui se sont trouvés ou se retrouvent encore dans la même situation que moi. Dans mon esprit, le printemps des culottes courtes est toujours associé aux fessées et aux grosses claques sur l’arrière des cuisses.
Yves
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